LE CORAIL ET LES RECIFS CORALLIENS, VEGETAL? MINERAL? OU ANIMAL?
Les récifs coralliens, contre toute apparence ne sont ni un végétal, ni un minéral. Le corail est un animal faisant partie de la famille des cnidaires (famille des méduses). Il vit en colonie, constituant ainsi un super organisme composé d’individus eusociaux avec une division du travail hautement spécialisé.
Le corail à proprement parlé est un polype qui possède des tentacules pour capturer ses proies (des organismes microscopiques et des débris organiques). Un orifice lui permet de se nourrir. Il fabrique un exosquelette, calcaire et dur pour certains, mou et protéinique pour d’autres. Le squelette des colonies participe à la construction des récifs coralliens; Certains sont devenus les plus grandes structures complexes créées par des organismes vivants, les récifs coralliens.
Dans les eaux chaudes, le corail vit en symbiose avec la zooxanthelle (une algue unicellulaire). Cette algue réalise la photosynthèse et donne à son hôte nutriments, oxygènes mas aussi sa couleur. Des bactéries fixatrices d’azote vivent également dans le mucus produit par les polypes et contribuent à sa nutrition.
Le corail peut se reproduire de manière sexuée en libérant des gamètes mâles et femelles dans le milieu. Le polype produit traverse d’abord une phase pélagique avant de se fixer sur un substrat solide. Il peut également se reproduire par bourgeonnement, ce qui permet le développement de grandes colonies de polypes.
LES DIFFÉRENTS CORAUX
Il existe différentes « familles » de corail. Parmi les Anthozoaires on trouve des coraux durs, coraux noirs, gorgonacés, coraux bleus, et coraux mous. Les Hydrozoaires comprennent les coraux de feux et les coraux nobles. Les Corallinales ne sont pas réellement des coraux, mais des végétaux avec un squelette calcaire érigé, leur donnant l’apparence de corail. Il est également possible de distinguer les coraux selon leur forme : branchus, digités, foliacés, spatulés, tabulaires, massifs, « cerveau », encroûtants, colonnaires, tubulaires, « champignons », etc. Mais chaque espèce de corail construit son exosquelette à sa manière. Une même espèce peut croître différemment en fonctions des conditions environnementales.
Il existe différents types de récifs coralliens. Les récifs coralliens frangeants bordent les côtes. Les récifs barrières délimitent une mer intérieure (le lagon) entre le récif et la côte. les récifs coralliens doubles barrières possèdent deux récifs parallèles. Le banc corallien est un récif qui est construit en pleine mer sur un haut fond. Enfin les atolls, biens connus, sont des récifs coralliens en forme d’anneau.
L’INTÉRÊT DES CORAUX ET DES RECIFS CORALLIENS POUR LA PLANÈTE
Les coraux sont les « forêts tropicales des mers ». Ils abritent de nombreuses espèces animales et végétales. Certaines s’y reproduisent, d’autres y grandissent quand les dernières y chassent. Les espèces associées aux récifs peuvent pondre ou passer un de leurs stades de croissance dans les mangroves ou les herbiers en arrière des récifs coralliens. Ces écosystèmes fonctionnent en contact étroit avec les coraux. Les prairies sous-marines et les mangroves stabilisent la salinité des eaux côtières. Elles jouent le rôle d’une zone tampon lors d’apports trop riches en sédiments et nutriments. Les récifs coralliens protègent le littoral des vagues et de l’érosion. Ils créez des lagons aux conditions favorables au développement des mangroves et des prairies sous-marines.
MAIS LE DANGER PLANE
Les récifs coralliens sont d’excellents bio-indicateurs, leurs exigences écologiques en font des témoins précoces des variations environnementales. Les coraux sont d’un grand intérêt économique, écologique et touristique. Pourtant ces derniers se dégradent très rapidement à cause du changement climatique, de la pollution et de la pêche. Les scientifiques annoncent d’ailleurs leur disparition en 2050.
WILS SEAS EXPLORER OBSERVE ET PROTÈGE LES CORAUX ET RECIFS CORALLIENS
Wild Seas Explorer a conscience de la beauté des écosystèmes coralliens et tient à partager ses secrets avec vous. C’est pourquoi nous vous proposons de vous faire découvrir le récif barrière du Grand Cul de Sac Marin, en Guadeloupe (Pour en savoir plus, c’est par ici) En effet dans la Caraïbe, tous les fonds rocheux, situés entre la surface et une soixantaine de mètres de profondeur relèvent de l’écosystème récifal. De quoi en prendre plein le masque ! Mais nous avons aussi conscience de leur fragilité et c’est pourquoi d’une part nous vous proposons de découvrir ces milieux de manière totalement éco-responsable et d’autre part de contribuer à la sauvegarde des coraux. Nous avons ainsi mis en place un partenariat avec Coral Guardian, qui nous permet de compenser notre empreinte carbone en contribuant au bouturage et à la restauration des coraux (Pour savoir comment nous compensons notre empreinte carbone, c’est par ici
Leave a Reply