PHOTO-ID ET COLLECTE DE DONNÉES
La qualité des données scientifiques WSE
L’esprit scientifique de WSE permet une collecte de données de qualité. Ces données sont récoltées selon un protocole standardisé très précis et partagé maintenant par de nombreux organismes. Cette standardisation des données permet d’en optimiser l’exploitation par les différents organismes de recherche et donc à terme, une meilleure conservation de la faune marine. Le protocole mis en place concerne notamment : - la photo-identification - la prise d’information sur le milieu - la collecte de données sur le groupe (espèce, nombre, présence de jeune ou nouveau-nés, comportement, sonde…). Le guide accompagnateur des voyages scientifiques est toujours spécialiste de la méthode et des espèces étudiées. Lors de chaque expédition, nous nous adaptons également aux demandes des scientifiques partenaires. Nous collectons alors des données supplémentaires ou adaptées à leur propre programme de recherche sur la faune locale. Nous les aidons également à mettre en pratique leurs protocoles en apportant notre expertise et votre bonne volonté.
LA PHOTO-ID
La photo-identification, pourquoi une telle implication ?
La photo-identification, en quoi sommes nous concernés? Les embarcations des opérateurs de whale watching ou des voyagistes responsables peuvent servir de plateforme d’opportunité pour la collecte de données. Ces données doivent servir à mieux comprendre et protéger les populations de cétacés. C’est pourquoi WILD SEAS EXPLORER, tient à servir de plateforme d’opportunité mais aussi et surtout à impliquer guides et participants dans ses actions. Les navires de recherche scientifique dédiés sont plus à même de mettre en œuvre des programmes de recherches et les protocoles associés que des navires d’observation. WILD SEAS EXPLORER ne prétend pas concurrencer la recherche, mais la soutenir. Ainsi, si nous ne pouvons pas pratiquer de biopsie, poser de balise Argos ou encore échantillonner des proies. Mais nous pouvons en faire beaucoup par ailleurs. En effet, l’utilisation des navires de recherche est très coûteuse. Les navires d’observation passent collectivement plus de temps en mer que n’importe quel navire de recherche. Nous y voyons donc l’opportunité de soutenir la recherche et la conservation. Nous avons cependant décidé de ne jamais céder à la pression des souhaits touristiques. C’est la collecte de données qui nous dirige sur certaines zones, vers certaines espèces. La conservation et l’éducation sont notre moteur/voile !
La photo-identification, avec un guide !
Les guides WILD SEAS EXPLORER qui vous accompagnent sur ces expéditions sont scientifiques de formation, formés à la collecte de données en mer sur la mégafaune marine. Ils manient parfaitement le GPS, les jumelles, les appareils photo et les applications de collectes de données. C’est pourquoi nous (et vous) pouvons pratiquer la photo-Identification ET la prise de données sur les conditions environnementales et sur le comportement des animaux aisément. Lors de nos expéditions, les participants sont invités à participer pleinement à l’étude des animaux. Ils contribuent ainsi aux suivis à long terme des populations de cétacés et de la mégafaune marine.
La photo-ID, qu’est-ce que c’est ?
La photo-identification, c’est, comme son nom l’indique, identifier des animaux à l’aide de la photographie. Ces photographies sont ensuite regroupées dans un catalogue photo-identification. Les cétacés ont des caractéristiques permettant de reconnaître l’espèce, mais aussi l’individu (un peu comme nos empreintes digitales) ! Il existe aujourd’hui des catalogues photo-identification où sont référencés tous les cétacés photo-identifiés. Ces données permettent de mieux comprendre les déplacements, migrations, ou encore structure sociale de certaines espèces ou populations. La photo-identification permet ainsi de comprendre le comportement individuel des animaux identifiés. Elle permet aussi les rendre compte des interactions de ces mêmes individus avec des groupes et des milieux. Mieux comprendre ces aspects de la biodiversité permet de mieux la protéger.
La photo-ID, comment on fait ?
Chaque individu possède des caractéristiques qui lui sont propres. Saisir ces caractéristiques et les enregistrer permet ainsi de « ficher » ces individus et de les reconnaître lors de prochaines observations. Photo-identifier un animal consiste à photographier une caractéristique unique chez cet individu. Selon les espèces, il s’agira de l’aileron dorsale et/ou de la caudale ou encore du dos (encoches, cicatrices, pigmentation). D’autres caractéristiques telles que des cicatrices ou blessures peuvent aider à identifier les individus. Les photographies exploitables seront gardées et intégrées à un catalogue de photo-identification. L’importance de maîtriser son appareil photo ET de connaître les animaux prend tout son sens. En effet, une photo inexploitable ne pourra servir aux analyses et la sortie terrain aura été inutile. Chaque individu photo-identifié se verra attribué un profil (nombre, taille et position des cicatrices, forme de l’aileron, encoches, pigmentation…). Ce profil paraîtra dans un catalogue de photo-identification. Ainsi ce catalogue servira de base de comparaison pour tout autre individu photo-identifié. Il sera alors aisé de savoir si l’individu en question a déjà été observé, et si oui, où, quand et dans quelles conditions. Pour se faire il est impératif de connaître les caractéristiques à photographier, d’être sur le terrain et d’être bon photographe. Wild Seas Explorer réuni toutes ces qualités.
Pourquoi faire notre catalogue de photo-identification ?
De nombreux cétacés, essentiellement parmi les plus grands, effectuent des migrations. C’est ainsi que l’on peut retrouver dans les Antilles des baleines à bosse observées plus tôt dans les eaux plus froides comme celles de la Norvège ou encore de l’Islande. De la même manière il est possible de photo identifier des Grands Cachalots dans les eaux froides puis dans les eaux plus tempérées. Les besoins en termes de collecte données sont également importants dans des régions bien moins lointaines. Ainsi en Méditerranée il est encore difficile de comprendre où sont les rorquals communs en hiver. Nos voyages ayant pour but d’observer et d’étudier les cétacés et les écosystèmes marins, nous avons donc plus de chances que d’autres voyageurs de pouvoir photo-identifier les animaux. Aussi, mettre nos voyages et nos sorties au profit de la protection des cétacés était une évidence. Le catalogue photo-identification de Wild Seas Explorer n’a pour autre but que d’apporter ses données au monde de la recherche. Nous n’avons pas la prétention de pouvoir photo-identifier tous les individus de chaque territoire visité, mais nous nous engageons à reconnaître chaque individus photo-identifié, et à laisser en libre accès toutes les données récoltées à tout institut qui en ferait un usage en faveur de la protection des cétacés.
LA COLLECTE DE DONNÉES
LES CÉTACÉS
Pourquoi la collecte de données sur les cétacés est-elle importante? On dénombre pas moins de 81 espèces de cétacés dans le monde. La World cetacean database en compte plus de 90, l’IUCN 89. Il va s’en dire que l’importance de l’étude des cétacés est grande puisqu’il est encore impossible de mettre tout le monde d’accord sur leur nombre. Certains considèrent quelques sous-espèces comme espèce à part entière. D’autres veulent faire de quelques populations des sous-espèces. Inutile de souligner alors la grande variété existante entre les groupes et les espèces. Des odontocètes (cétacés à dents) aux mysticètes (cétacés à fanons) on retrouve chez ces mammifères marins, dauphins, marsouins, baleines et cachalots. Ils occupent tous les océans et toutes les mers du globe, parfois mêmes les cours d’eau. Très petits, ou bien plus grand animal du monde, ils varient dans leur morphologie, leur comportement, leur habitat mais aussi leur alimentation. 4 espèces sont en danger critique d’extinction. 9 sont en danger. 7 sont vulnérables. 7 sont presque menacées. 36 espèces seulement ne sont pas concernées par les statuts de l’IUCN. 26 espèces ne sont pas classées, par manque de données, soit parce qu’elles sont rares, soit parce qu’elles sont discrètes, mais aussi parce qu’il y a encore tant à faire dans l’étude des cétacés !
La collecte de données sur les cétacés
Wild Seas Explorer a édité sa propre fiche d’observation et de collecte de données sur les cétacés. Pour cela, nous nous sommes inspirés de notre expérience et de nos observations. Ces données ont pour vocations d’être utilisées par des organismes scientifiques. Nous nous adaptons donc à leurs exigences protocolaires, pour fournir à ces organismes impliqués dans l’étude et la conservation des cétacés, des données fiables. Nous avons ainsi créé une fiche précise, complète et standardisée. Nos données sont donc utilisables par une grande majorité de scientifiques. Ainsi nous collaborons par nos voyages à l’étude de ces animaux et nous « naturentabilisons » nos séjours. Cette fiche d’observation sert également de feuille de route. Lors de nos excursions scientifiques, nous adaptons notre programme quotidien à ce protocole. Ainsi nous récoltons toutes les données utiles sur la faune marine au fur et à mesure de notre itinéraire. En fonction des besoins et de nos partenaires locaux, nous proposons des voyages scientifiques dans différentes zones du monde. Nous sommes ainsi volontaires pour servir de support à de nouvelles expéditions scientifiques. C’est en Méditerranée, en Guadeloupe, en Atlantique, aux Açores et partout où le vent nous mènera que vous aurez l’occasion de participer à la collecte de données sur les cétacés. Nous stockons les données issues de nos (vos) observations et les mettons à disposition gratuitement, sur simple demande. Ainsi, tout organisme souhaitant mener une étude visant à protéger les cétacés et leur milieu sont libres de les intégrer à leur propre base de données. Elles sont également transmises après chaque séjour à nos partenaires scientifiques afin de compléter leur propre jeu de données
LES AUTRES DONNÉES
Au gré de ses voyages, Wild Seas Explorer peut être amené à collecter d’autres données, sur d’autres espèces mais aussi sur les écosystèmes. Ainsi, nous embarquons parfois avec nous un filet à plancton. Nous pouvons également collecter d’autres données, à la demande des experts, de nos collaborateurs, de nos partenaires.