La richesse de la Méditerranée

LA MER MÉDITERRANÉE A UNE HISTOIRE RICHE

Et si notre plus grande richesse, c’était la Mer Méditerranée ?

Mare Nostrum est déjà riche de son histoire. Née Thétys, l’océan mondial entourait et séparait le Gondwana et l’Eurasia. Elle est ensuite devenu Méditerranée quand elle fût isolée il y a 100 millions d’années entre l’Afrique et l’Euramérique. Puis la fermeture du Détroit de Gibraltar il y a 6 millions d’année entrainera alors son assèchement. Imaginez-vous, pouvoir rejoindre l’Afrique en traversant de simples marais! Mais notre mer ne dit pas son dernier mot et finit par se remplir à nouveau par notre cher détroit alors réouvert.

N’est-ce pas une véritable fortune que nous avons sous les yeux, ce patrimoine née d’une histoire singulière qui dure depuis 100 millions d’années?

LA MER MÉDITERRANÉE, UNE TOPOGRAPHIE BIEN À ELLE

L’histoire de la Méditerranée, la tectonique des plaques, sa « vidange » puis son « remplissage » lui ont conféré une topographie toute particulière. Aussi, sa position et son climat ne sont pas innocents dans les processus qui se sont joués.

Rares sont les mers où l’on peut observer une telle diversité topographique. Tantôt son plateau continental s’éloigne à des miles et des miles, tantôt le talus et les canyons s’approchent franchement de la côte. 

DES PROCESSUS HYDROLOGIQUES PARTICULIERS

Les courants, les upwellings, la circulation hydrologique découlant des vents et des entrées d’eau atlantiques jouent un rôle important dans la variété des écosystèmes et la diversité biologique. Ainsi, associés ou causés par la topographie, ces phénomènes impactent profondément la base de la chaîne alimentaire.

Il n’y a que lorsque l’on est en mer, les embruns piquant les yeux, le vent chauffant les joues, le cœur bien ancré sur le voilier et l’âme dans les yeux de la mer que l’on prend conscience. Ainsi, la valeur du temps, l’abondance de la nature, le trésors que représente la rencontre avec un autre monde, voilà notre véritable richesse. Et si parfois l’incompréhension d’un fait laisse rêveur et penseur, d’autres fois la compréhension des processus de vie qui se déroulent sous nos yeux permet un émerveillement plus grand, frôlant l’admiration. Voilà pourquoi lors d’une sortie d’observation des cétacés en Méditerranée, il est important de comprendre les tenant et aboutissants de ce que l’on voit.

LA GRANDE BLEUE, UN SANCTUAIRE POUR LES CÉTACÉS

De nombreuses espèces de cétacés sont observables en Méditerranée. Cette diversité spécifique tient à la richesse des milieux et des « niches » au sein de la Mer Méditerranée. Certaines populations tendent même à se spécifier et à se distinguer génétiquement des populations atlantiques.

L’abondance et la richesse spécifique des cétacés varie en fonction de la zone d’étude.

En Méditerranée occidentale, 8 espèces font partie du peuplement permanent de la zone, tout particulièrement dans le Sanctuaire Pélagos.

Ainsi, les espèces les plus fréquentes sont :

  • le rapide dauphin bleu et blanc (Stenella coeruleoalba),
  • le connu Grand dauphin (Tursiops truncatus),
  • la 2e plus grande baleine au monde le Rorqual commu (Balaenoptera physalus),
  • le mystérieux Cachalot (Physeter macrocephalus).

Il y a également les espèces que l’on observe régulièrement :

  • le très grégaire Globicéphale noir (Globicephala melas)n
  • le marqué Dauphin de Risso (Grampus griseus),
  • le discret Ziphius (Ziphius cavirostris),
  • le peu commun Dauphin commun (Delphinus delphis).

Certaines espèces peuvent également s’observer plus rarement,  selon la zone d’observation, mais aussi le comportement plus ou moins discret de l’animal. Ainsi il est possible d’admirer :

  • le Rorqual à Museau pointu (Balaenoptera acutorostrata),
  • le Rorqual boréal ( Balaenoptera borealis),
  • le Faux-orque (Pseudorca crassidens),
  • le dauphin tâcheté ( Stenella frontalis).

On peut également observer parfois quelques orques (Orcinus orca) et baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) qui ont décidé de pénétrer la Mer Méditerranée par le Détroit de Gibraltar.

Les observations de Cachalot nain (Kogia sima), Mésoplodon de Blainville (Mesoplodon densirostris) et de Mésoplodon de Sowerby (Mesoplodon bidens) sont quant à elles exceptionnelles. Mais à cause de leur comportement très discret, il est encore difficile de dire si les observations peuvent être représentatives de la réelle présence de ces animaux.

 

Vous pouvez participer à l’observation et l’étude des cétacés de Méditerranée, en participant à une croisière scientifique à la voile avec Wild Seas Explorer

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